Les performances des chaudières se sont considérablement améliorées depuis vingt ans. Des technologies avancées (basse température, condensation) offrent d’excellentes prestations du point de vue des rendements, du confort et de la réduction des pollutions.
Conçues pour délivrer une eau à 50°C, elles consomment de 12 à 15% d’énergie en moins que les installations standards. Elles sont adaptées aux installations de type plancher chauffant ou radiateurs à chaleur douce.
En condensant la vapeur d’eau des gaz de combustion, elles récupèrent de l'énergie. D’où une notable économie de combustible, moins de gaz carbonique et moins d'oxydes d’azote produits. Elles consomment 15 à 20 % de moins que des chaudières standard modernes. Ces chaudières atteignent leurs meilleures performances et procurent un grand confort quand on les installe avec un plancher chauffant basse température et /ou des radiateurs « chaleur douce ».
Une « ventouse » est un dispositif qui prélève directement à l’extérieur du logement l’air nécessaire au fonctionnement de la chaudière. L’apport d’air frais et l’évacuation des produits de combustion s'effectuent par deux conduits, concentriques ou séparés, traversant un mur ou une toiture.
Étanches, les chaudières équipées de ventouses :
Ce système existe pour tous les types de chaudières (standard, basse température, à condensation), qu'elles fonctionnent au gaz ou au fioul.
À titre d’exemple, le rendement d’une chaudière de 23 kW (maison individuelle, production de chauffage et d’eau chaude sanitaire) doit être supérieur à 89 %. Pour une chaudière de 100 kW (petit collectif), il doit dépasser 90 %. Pour les autres puissances, consultez votre professionnel. Quelque soit leur puissance, les chaudières basse température et les chaudières à condensation, étanches ou pas, respectent la réglementation.Le circulateur de la chaudière doit être muni d’un dispositif d’arrêt.
En cas de réfection complète d’une installation de chauffage central, la réglementation impose le choix de radiateurs pouvant fonctionner à basse température et munis de robinets thermostatiques.
Si on pose un plancher chauffant au-dessus d’un local non chauffé, la résistance thermique R de la paroi doit être d’au moins 1,25 m2.K/W.
Source : ADEME